mercredi 18 décembre 2013

Philémon en atelier à Fresnes sur Escaut


Depuis octobre dernier, Philémon / Société Volatile intervient auprès des élèves de l’école Pierre et Marie Curie de Fresnes dans le cadre de notre parcours L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art. Avec eux il travaille autour de la pratique de l’installation contextuelle et plus précisément sur la notion de dualité, démarche inspirée par l'histoire du joueur de flûte de Hammelin et l’analogie entre les jeunes et les rats.



Au fil des séances le projet évolue, tentant de coller au plus près des attentes et des capacités des enfants. 
Partant de la découverte du fameux boîtier à ultrasson anti jeunes, ceux-ci ont réalisé une série de dessins évoquant peurs et phobies liées à la ville puis leurs solutions imaginaires à ses craintes. Des fresques consacrées aux rats ont également été peintes. Enfin, depuis la semaine dernière, un atelier photos a débuté, permettant aux enfants (et à quelques parents d'élèves...) de se voir portraiturés dans une esthétique volontairement éloignée des clichés relatifs à l'enfance souriante, candide et naïve...
L'ensemble de ses matériaux - ainsi que d'autres restant à produire - sera réunis lors d'une exposition / installation qui sera proposée au Musée vivant des enfants au terme de cette année scolaire.

mercredi 4 décembre 2013

Rencontre avec Odette Hardy ce vendredi 06 décembre à Raismes



L'historienne Odette Hardy proposera une conférence autour de son livre "Fusillé Vivant"

au Centre culturel Louis Aragon (Raismes) 
le vendredi 06 décembre à 18 h 30

mardi 26 novembre 2013

Rencontres André Stil les 29 et 30 novembre à la médiathèque de Valenciennes


Au programme de ces deuxièmes Journées d'étude André Stil organisées par la médiathèque de Valenciennes, l’Association du printemps culturel, l’association des anciens élèves du Lycée Wallon et la revue Valentiana

Vendredi 29 novembre 
14h 30 : présentation des journées
15h : Patricia Agnieray, bibliothécaire  : Romansonge 
15h30 : débat 
15h 45 : Michèle Droulez, documentaliste  : Le dernier quart d‘heure, nouvelle sur la guerre d’Algérie. 16h30 : Thérèse Pernot, professeur agrégé de lettres : Etude d’un roman, Beau comme un homme . 17h15 : pause  
18h : Jean-Jacques Potaux, Printemps culturel : André Stil, le peuple et la question du bonheur, étude de quelques nouvelles 

Samedi 30 novembre
10h: Edith Perry, professeur agrégé de lettres moderne, docteur en littérature : André ou le tableau d’un monde en voie de disparition
10h30 : débat
11h : Eugénie Steyert, écrivaine, membre de la direction de l’Association des anciens élèves du lycée Wallon : le mouvement de la terre. Le guerrier. 
14 heures : Stéphane Hirschi, professeur à l’Université du Hainaut : Etude de quelques textes surréalistes d’André Stil écrits au Quesnoy pendant l’occupation allemande, à l’époque du groupe La Main à plume
14h 45 : Estelle Pantone, professeur agrégé de Lettres : André Stil et Pasolini. 
15h30 débat
16h : lecture par l'Atelier théâtre du Vieil Escaut : Dieu est un enfant

"Paradis sans radis" (Cie L'Etourdie Clowns) à Saint Amand les Eaux le 27 novembre


Lucien est un mendiant enraciné à son banc public. Wanda, amoureuse, attend son Patrick pour s’envoler au bout du monde. Elle devra d’abord s’arranger de la présence de Lucien, puis, emportée par la passion, elle sera contrainte de trouver en lui un être humain, dont elle finira par quémander le réconfort. 

le mercredi 27 novembre à 15h 
à Saint Amand les Eaux (Théâtre)

jeudi 21 novembre 2013

Pétition : Les artistes auteurs refusent d'être l'exception de l'exception culturelle

Pétition unitaire et nationale des auteurs d'œuvres plastiques et graphiques, littéraires et dramatiques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques, audiovisuelles et photographiques.

Dans la loi de finances pour 2014, les députés ont accordé - à juste titre - un taux de TVA réduit à 5,5% sur les ventes de livres, les importations d’œuvres d’art et la billetterie du spectacle vivant et du cinéma. Mais ceux dont les revenus sont les plus précaires, les auteurs sans lesquels il n’y aurait ni expositions, ni livres, ni spectacles, ni films, seraient, eux, taxés à hauteur de 10% ! Les droits d’auteurs (art.279-g du CGI) et les ventes d’œuvres par leur auteur (art.278 septies du CGI) seraient donc désormais seuls surtaxés dans le secteur de la création.
L’augmentation de la pression fiscale sur les auteurs, population la plus précaire du secteur culturel, constitue une injustice sociale criante et une aberration économique.
Par nature non répercutable sur le ”consommateur”, la TVA sur les droits d'auteur et les ventes d’œuvres d’art par l’auteur est directement supportée par les auteurs de la création artistique eux-mêmes. Toute augmentation les pénalise.
Les recettes attendues viendraient mécaniquement en déduction de leurs rémunérations qui sont déjà nettement inférieures à la moyenne nationale.
En effet comme le précise un récent rapport parlementaire sur les métiers artistiques : “Derrière les «vedettes» que l’on peut retrouver dans chaque discipline, on trouve de nombreux travailleurs qui peinent à « joindre les deux bouts »”.
Les auteurs de la création artistique refusent d’être les exceptions de l’exception culturelle, ils dénoncent l’incohérence et l’injustice d’une politique publique qui prétend soutenir la création artistique tout en pénalisant ses premiers acteurs.

(Cliquez sur le lien pour signer la pétition)

mercredi 20 novembre 2013

Projection "Les jours heureux" de G. Perret à Douchy-les-Mines


Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».
Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc. 

La projection du film de Gilles Perret sera suivie d’une rencontre / débat 

le mardi 26 Novembre à 19h 
à Douchy les Mines (L'Imaginaire)

samedi 16 novembre 2013

Accordéons-nous avec Mathilde Braure à Quiévrechain le 30 novembre


"Cela fait belle lurette que l'on connait et apprécie Mathilde Braure du temps déjà où avec Martine Delannoy elles ravageaient les cœurs et émoustillaient les oreilles en duo de Belles Lurettes, ça va de soi. Et puis Mathilde est revenue... en solitaire aimante et poétique, avec un bouquet de chansons à la nonchalance douce et un peu piquerette, à l'humour feu de Bengale un rien ravageur, à l'amour tendre et subtil. Solitaire... elle ne l'est pas vraiment puisque son accordéon familier l'accompagne. Accordéon dont elle se joue avec ruse faisant feu de tout soufflet et de tout bois. Solitaire... elle ne l'est pas du tout parce que le public est tout oreille complice dans cet "accordéons-nous" qui chante et l'enchante. J'aurai presque tout dit, ou l'essentiel, après avoir précisé que Mathilde, juchée sur un tabouret de cabaret, oscille entre accordéon, Toy piano et xylophone ; ces derniers étant posés sur un guéridon de diseuse de bonne aventure. C'est simple comme bonjour et clair comme une boule de cristal. On ressort de là léger et heureux" (Paul KROS)

le samedi 30 novembre à 20h30
à la salle des fêtes de Quiévrechain 

lundi 4 novembre 2013

"L'enfer" (Cie Ces champs sont là) à Raismes le 11 novembre


La première guerre mondiale a englouti des millions d’individus dans le sang et la boue. Des combats sur plusieurs fronts de l’ouest et de l’est, des générations d’hommes ont vu leurs vies bouleversées, brisées. Des états, des pays se sont déchirés, le choc terrible a fait vaciller l’humanité Pour qui, pour quoi ? La barbarie humaine a montré son visage, comme si la seule solution était le massacre généralisé : le meurtre comme argument suprême. 
Lecture-spectacle, "L’enfer" invite à réfléchir sur la guerre et la paix à travers la minute ultime qui précède la montée au combat contre l’adversaire. Comment la vie peut être bouleversée à jamais, comment les idées, les sentiments sont balayés par la peur, noyés par les explosions ? "L’enfer" se déroule sur le front en 1916. Le médecin pacifiste aide-major Louis Lanfer va monter à l’assaut comme des millions de soldats… Jaurès est déjà loin…

le lundi 11 novembre 2013 à 16 h 00
au Centre culturel L. Aragon de Raismes

samedi 2 novembre 2013

Les 20 ans du Groupe Grenade à Saint Amand le 09 novembre


Josette Baïz crèe en 1992 le Groupe Grenade, expérience unique en France d’une compagnie d’enfants. 20 ans déjà de créations, 20 ans de partage artistique et d’émotions. 
Josette Baïz a choisi, pour fêter l’anniversaire de cette compagnie extraordinaire, de confier à des chorégraphes de renom une pièce de leur répertoire. Pour leur première venue à Saint-Amand-les-Eaux, les jeunes danseurs du Groupe Grenade présenteront des extraits de “Codex” de Philippe Découflé, “Mammame” de Jean-Claude Gallota, “Faune” de Michel Kéléménis, “Marché Noir” d’Angelin Preljocaj, “Miniatures” de Jean-Christophe Maillot et “Allegoria Stanza” d’Abou Lagraa. 

Le samedi 09 novembre à 20h30 
à Saint Amand les Eaux (Théâtre)

jeudi 17 octobre 2013

Orchestre National de Lille en concert à Douchy le 19 octobre


Direction : Roberto Rizzi Brignoli 
Clarinette : Paul Meyer 

Programme : Debussy : Rhapsodie pour clarinette . Canat de Chizy : Concerto pour clarinette . Rachmaninov : Symphonie n°2.
Musicien complet, Paul Meyer joue les grandes pages du répertoire classique et romantique écrites pour son instrument chéri, la clarinette. Mais il est aussi un ardent défenseur de la musique et des musiciens de notre temps. Occasion rêvée de le prouver en créant le concerto, tout nouveau tout beau, d’Edith Canat de Chizy. La Rhapsodie de Claude Debussy fera sont apparition au répertoire de l’ONL qui poursuivra parallèlement son parcours au cœur de la musique symphonique russe. 

le samedi 19 octobre à 20h 
à Douchy-les-Mines (L’Imaginaire)

lundi 14 octobre 2013

Exposition Mélanie Berger à la Bibliothèque universitaire du Mont-Houy



"Les dessins de Mélanie Berger sont d’une troublante délicatesse. Peut-être un simple souffle suffirait-il à en disperser les principaux éléments aux quatre vents. Et pourtant leur présence et leur force d’attraction sont indéniables : ils nous attirent, nous fascinent et nous plongent dans des abîmes de réflexion".

Dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art", nous avons le plaisir de vous convier au vernissage de l'exposition de Mélanie Berger
le mercredi 16 octobre 2013 à 18 h 00
à la Bibliothèque universitaire du Mont-Houy 

L'exposition demeurera visible du 17 octobre au 13 novembre aux horaires d'ouverture de la bibliothèque.
En partenariat avec l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, son Service commun de documentation et l'Institut culturel Universitaire.

dimanche 13 octobre 2013

ARTS 2013-2014 : premières rencontres avec les équipes enseignantes


Pour la quatrième année consécutive, notre association a été sollicitée afin d'être la structure opératrice des résidences Artistes Rencontre Territoire scolaire organisées à l'initiative de Valenciennes Métropole et de la DRAC Nord / Pas de Calais. Les deux artistes sélectionnés ont tout récemment eu l'occasion de se présenter aux équipes enseignantes ainsi qu'aux structures culturelles locale. Ainsi, Anne Touquet, plasticienne, a animé une 27ème heure le 18 septembre dernier au Musée des Beaux Arts de Valenciennes tandis que Samuel Bodart, poète musicien, en a fait de même, une semaine plus tard au Phénix, scène nationale de Valenciennes. 
Née en 1979, Anne Touquet vit et travaille à Paris. Diplômée des Arts Décoratifs de Paris en 2003, sa pratique artistique évoque le voyage, celui que l’on entreprend à la rencontre d’un ailleurs ou celui de l’errance introspective dans le monde des songes et d’un sommeil conscient. Ses dessins sont à la fois intuitifs et maîtrisés, vacillant entre réel et fiction. 
L'artiste revendique le caractère subjectif de ses compositions : "Qu’elles soient physiques ou psychologiques, mes errances constituent la base de mon travail. Ma perception est un décor à transformation où la frontière entre réel et fictionnel est poreuse. Mon univers s’étire entre rêveries intimes et fragments tirés du réel, associations d’idées, intuitions sensibles et mythologies personnelles".
Ses "récits visuels", comme elle nomme elle-même ses compositions graphiques aux formats souvent imposants (il s'agit de véritables organismes se déployant visiblement sans contrainte d'espace autour de figures centrales), jouent des changements d’échelle, des distorsions, des fusions mais aussi des absences : "Signifier par le manque, pour inviter celui qui regarde à compléter les manques. Je construis des espaces de suppositions, de divagations, ou de dispersions". 


Virtuose du dessin, du trait fin, elle ne se contente pas d'illustrer mais crée de réelles compositions plastiques dans lesquelles elle manipule l'image. Réalisés au graphite, ses dessins sont le plus souvent en noir et blanc, le blanc de la feuille étant parfois partie prenante du motif lui-même. Méticuleuse au possible (elle aime à donner un traité particulièrement réaliste à ses mondes imaginaires), Anne Touquet dresse par sa pratique l'éloge de la lenteur. 
En sus du dessin, l'artiste intègre à ses compositions des effets de texture par le truchement du gaufrage qu'elle fait subir au papier. Au coeur même des figures et des paysages dessinés apparaissent ainsi en filigrane d'autres motifs, issus de la broderie ou du crochet, venant compléter le mystère des situations dépeintes. 
Parmi les pistes pédagogiques évoquées lors de la rencontre du 18 septembre, Anne Touquet a bien entendu stipulé qu'il serait possible de proposer aux élèves, à l'occasion de sa résidence, des formes de sensibilisations aux différents médiums qu'elle utilise : dessins (éventuellement d'après photos), broderie et crochet, gaufrage du papier. Toutefois bien d'autres pistes ont été proposées : 
- apprendre à regarder le réel comme comme ses représentations. Envisager le monde sous de nouvelles perspectives. Apprendre à regarder c'est aussi savoir observer : jongler entre ce que l'on voit et ce que l'on croit voir 
- appréhension de son propre corps par "fragmentation" : mise en avant d'une partie seulement de notre corps par le modelage 
- travail sur la notion de cadrage : les contours d'un objet n'existent que par rapport à l'espace dans lequel il prend place et qu'il nous appartient de délimiter... 
- ré-appropriation et re-valorisation des images dans un monde, le nôtre, dans lequel elles sont légions mais le plus souvent dénuées de toute signification ou, pour le moins, dépositaires d'un sens que nous n'avons pas nous-même choisi. Cela pouvant s'opérer par le travail du cadavre exquis, la collecte d'images pré-existentes ou encore la pratique du "dessin par absence" et / ou par surdimensionnement (manière d'attirer l'attention du spectateur sur des éléments passant généralement inaperçus). 


Adepte de la forme courte et de l’écriture imagée, Samuel Bodart s'est tout d'abord consacré à la rédaction de chansons. Il faut dire qu'initialement sa formation est essentiellement musicale, lui qui dès l'âge de 8 ans apprît la batterie et qui, par la suite, fut membre de nombreuses formations musicales rock. Ce n'est que par la suite qu'il a élargi son champ d’écriture à des textes d’expression libre à orientation poétique. 
Guidé par la double identité sonore et sémantique des mots, il se plaît à les associer et à les confronter par jeux de rebonds (« par les temps qui courent, les jambes s’emmêlent »), laissant la place aux interprétations subjectives. 
Aujourd'hui encore la majeure partie de sa production artistique prend la forme de "poèmes chansons" - soit de textes courts conçus pour être interprétés et mis en musique, en l'occurrence accompagnés à la batterie ou à l'aide d'autres percussions. C'est sous le nom de Numero h. qu'il officie ainsi à la batterie et à la voix et qu'il sortira dans les prochaines semaines son troisième album intitulé "Ne contient qu'une partie". 
Mais sa palette de productions, elle, contient bien plus d'un registre. Ainsi faut-il ajouter à ses "poèmes chansons" d'autres types de textes que sont ceux qu'il nomme les "poésies de mots" (agencement plus ou moins minimalistes de mots ne formant pas phrase mais reposant essentiellement sur la capital sémantique et esthétique de chacun d'entre eux), la "prose poétique" (listes de mots ou véritable phrases sans rimes ni agencements graphiques particuliers) ou encore la "poésie parlée" (textes conçus pour être lus à haute voix, jouant sur les sons et la diction). 


Parmi les pistes de travail pédagogiques évoquées lors de la rencontre du 25 septembre dernier, on mentionnera notamment : 
- le travail sur la lecture à voix haute (notions de rythme, de diction, de silence, etc.), pouvant être l'occasion d'une représentation face à un public constitué. Bien entendu pourra également être abordée la lecture de textes accompagnés aux percussions 
- les lectures multiples, soit des lectures à voix hautes en chorus 
- paysages sonores : création et enregistrement d'ambiances sonores pouvant être le support à la rédaction de textes originaux ou à la lecture de textes de Samuel Bodart 
- écriture collective à partir des notions de séries, de listes, de familles de mots. Ce travail pouvant également être l'occasion d'une mise en espace graphique du texte (sur mur, sur banderole, au sein même de l'établissement...) 

Anne Touquet et Samuel Bodart débuteront leur résidence sur le territoire le 12 novembre prochain.

lundi 7 octobre 2013

"Made in China" (Théâtre Octobre) le 12 octobre à Douchy


Sur fond de recyclage et lessivage humain, Made in China, comédie héroïque, nous plonge dans l'histoire de trois cadres mis en concurrence par une direction des ressources humaines aux méthodes de sélection douteuses. Manipulations, suspicions, délations, tous sont prêts à tout pour être l'élu qui partira à Shangaï former la nouvelle équipe...

le samedi 12 octobre à 20 h 00
à Douchy-les-Mines (L'Imaginaire)

jeudi 3 octobre 2013

Yves Jamait en concert à Saint Amand les Eaux le 05 octobre


Il n’est jamais trop tard pour devenir Jamait. Sorti de l’ombre à quarante ans passés, cet artiste réfute l’étiquette de “chanteur engagé”. Néanmoins, son répertoire de chansons réalistes évoque souvent la vie quotidienne de ceux que l’on préfère oublier. Angoisse existentielle des veilles de lundi, joies et déchirements amoureux, coups de gueules sur la société défilent au gré des sentiments de l’auteur. Les émotions à fleur de peau, Jamait ne renie rien de ses origines populaires, et y puise au contraire le goût des rencontres. 

le samedi 05 octobre à 20h30 
à Saint Amand les Eaux (Théâtre) 
1ère partie : Alex la bricole 

mercredi 2 octobre 2013

Conférence sur le "Neveu de Rameau" de Diderot à Petite-Forêt


Né à Langres, le 5 octobre 1913, Diderot aura bientôt 300 ans. Il fut un des grands philosophes du siècle des lumières, passionné de sciences, de technique, d’art, et de philosophie. Diderot fut aussi un extraordinaire romancier. Nombre de ses œuvres demeurent d’une étonnante actualité et se lisent avec un grand plaisir. C’est le cas du Neveu de Rameau, dialogue philosophique qui met en scène le philosophe et un artiste d’une grande sensibilité mais incapable de faire carrière en dépit d’un cynisme revendiqué. 
Ce dialogue traite d’art et de morale en un débat qui semble se dérouler aujourd’hui. Ecrit une vingtaine d’années avant la Révolution française, le texte nous dévoile une société en crise dans toutes ses contradictions. L’hypocrisie y règne. Y a-t-il moyen de résister et de construire un avenir ? 
Professeur de Lettres en retraite, président de l’Association du Printemps culturel, Jean-jacques Potaux nous parlera du Neveu de Rameau

le mardi 08 octobre à 18 h
à Petite-Forêt (Maison des associations, rue Jules ferry)

samedi 21 septembre 2013

"Comme Zatopek" (Théâtre K) au Quesnoy le 24 septembre


De Gérald Dumont 
Avec : Nathalie Grenat, Damien Olivier, Cyril Delmote et Franck Vandecasteele 
Spectacle conté et chanté, “Comme Zatopek” relate l’histoire d’Emile Mille, quidam sans histoire, qui décide par bravade de devenir Zatopek. C’est à partir de la vie du triple champion des Jeux d’Helsinki que va se construire cette fable qui n’en est pourtant pas le portrait mais bien plutôt celui d’un coureur du quotidien, d’un champion en creux. 
Chanson de geste mêlant parties musicales et théâtrales, “Comme Zatopek” aborde sur un ton jovial et décalé les thèmes de l’endurance, de l’amour et du mensonge.

le mardi 24 septembre à 14h30 (scolaires) et 20h 
au Théâtre des 3 Chênes (Le Quesnoy)

mardi 17 septembre 2013

"Rien et m'aime trop" le 21 septembre à Douchy



Théâtre/Magie mise en scène : Jeanne Chartier et Loïc Bartolini
Avec : Jeanne Chartier, Loïc Bartolini 
Une aventure fantasmagorique digne d’un Tim Burton dans laquelle Roméo & Juliette se cherchent au pays des merveilles où le mime et la magie caressent vos émotions. Dans cet univers débordant de créativité et de surprises, ils croiseront une Luciole aux idées lumineuses, des Chaussettes ninja, une Mémé étêtée et entêtée, un Nain-gicien de cabaret ringard ou encore une Ballerine facétieuse. 
Ce spectacle est donné en ouverture de la saison culturelle de L’Imaginaire. 

Samedi 21 septembre à 20h 
L’Imaginaire - Douchy-Les-Mines

lundi 16 septembre 2013

Tino Gonzales en concert à Petite Forêt le 21 septembre


Tino Gonzales a travaillé et enregistré avec de nombreux artistes, de grands noms du blues, comme Walter Horton, Jimmy Johnson, Jerry Portnoy, Etta James, les Phoenix Horns (Earth Wind & Fire) et le légendaire trompettiste de jazz Freddie Hubbard. 
Première partie : Too blind to see (groupe de rock, blues, funk, groove & soul). 

le samedi 21 septembre à 20h30 
Espace culturel Barbara (Petite-Forêt)

vendredi 13 septembre 2013


“Buque à l’porte” est un spectacle de sketches en picard, plus familièrement appelé “ch’timi”. Sur des airs d’accordéon, les personnages jouent, se racontent des histoires autour d’un palier…
Insolite, drôle, déjantée, voire clownesque, cette espèce de famille s’amuse à faire de cette porte son théâtre !
Il s’agit d’une famille de voisins, d’habitants d’une même rue, ou même d’un village, en référence aux cités d’autrefois. Il y fait bon vivre. On y porte des valeurs, la solidarité comme la camaraderie y sont de mise... On s’amuse des uns, des autres. On a le goût à dire du mal aussi, ou se moquer... C’est une famille de vie, rythmée par le flot des rapports humains.

le dimanche 15 septembre à 16h
à Aulnoy-lez-Valenciennes (salle des Nymphéas)

jeudi 12 septembre 2013

"Femmes, vous restez grandes" à Saint Amand le 15 septembre


Concert-Lecture avec : Emilie Leclercq au saxophone et Hervé Leroy à la lecture 
Pour Victor Hugo, les femmes sont l’incarnation de la résistance. A Saint-Amand-les-Eaux plus qu’ailleurs, les mots du poète entrent en résonance avec le patrimoine immatériel de la mémoire collective. Dès les années 880, La Cantilène de Sainte-Eulalie signe l’acte de naissance de la poésie française. Une poésie qui doit tant aux “Baisers” de Jean Second, secrétaire de l’abbaye en pleine Renaissance. 
Sons, sensations, vibrations, images, les mots et le saxo dialoguent, s’affrontent, s’épousent. Louise de Bettignies, Angèle Lecat, Louise Nicolle, Madeleine Davaine... Au travers de la mémoire des Amandinoises, Emilie Leclercq et Hervé Leroy rendent hommage à toutes ces femmes qui, de par le monde, “restent grandes”.

le dimanche 15 septembre à 15h30 et 17h30 
au théâtre de Saint-Amand-Les-Eaux

mardi 10 septembre 2013

Agitation générale à Fresnes sur Escaut


Le festival Agitation générale reprend du service en cette rentrée 2013. Comme à son excellente habitude, il associe arts plastiques, théâtre de rue et concerts à l'occasion d'une journée festive et familiale. 
16 h - Vernissage des oeuvres de Bertrand Gadenne, Sébastien Hildebrand et Carol Lévy 

16 h 30 – Spectacles de rue 
La famille Baltringues en chansons  : cette famille de clowns en déambulation crée de l'émulsion partout où elle passe avec un concert musicalement dérangé et théâtralement arrangé. 
Les Necros Spirituals (Cie Roulotte ruche) : véritables professionnels du Funéraire, les employés de la société « A Bientôt ! » s’invitent dans votre ville et vous présentent toute leur gamme de produits dernier cris en matière mortuaire. 

18h30 - Concerts
Les fils de flûte : en équilibre dans leur univers qui n’flute pas rond, entre poésie, humour et histoires folles, les fils de flûte vous invitent à prendre le large et à les suivre dans leur voyage musical. 
Tante Adèle & la Famille : rock festif à tendance burlesque et au parlé ch’timi ! 
Les Ogres de Barback : lancés dans la course à la chanson française tendance alternative depuis 1997, Les Ogres de Barback participent activement de son renouvellement, en aventuriers de la chanson mêlant rock et influences tziganes.

le samedi 14 septembre 2013 dès 16 h
au parc de Fresnes sur Escaut

lundi 2 septembre 2013

Conférence "Culture et sport" le 10 septembre au Quesnoy


Le sport a pris une très grande place dans notre vie. Il est présent dans notre imaginaire et notre vie quotidienne . Que nous pratiquions ou non, que nous assistions ou non aux spectacles sportifs, nous utilisons régulièrement le vocabulaire sportif que nous soyons homme ou femme, jeune ou vieux. Ceux qui n’aiment pas le sport, et même les opposants les plus farouches à la compétition avouent l’émotion qu’a provoquée en eux, fût-ce de manière exceptionnelle, un événement sportif local, national, ou international. Le sport étonne, fait rêver. 
Parmi les pratiques populaires, la course sur les routes, dans la nature, sur les terrils, connaît un succès considérable. Depuis longtemps, des techniciens du sport, des enseignants en Education Physique, mais aussi des philosophes s’y intéressent, comme Guillaume Leblanc qui définit la course comme « un voyage au cœur de soi-même. » 
Gérald Dumont, metteur en scène du Théâtre K a souhaité partir à la rencontre d’amateurs de course à pied et d’anciens champions, et a recueilli leurs témoignages. Cette découverte d’un milieu pour lui inconnu l’a conduit à se prendre au jeu et à participer à la course des terrils en 2012. 
De ces rencontres est sortie une création - « Comme Zatopek » - qui donne à voir et à réfléchir sur la course, la société, le sens de la vie. Ce spectacle, coproduit avec l’Association du Printemps culturel sera joué au Quesnoy le mardi 24 septembre prochain. 
En l’attendant, nous vous proposons de participer à un débat sur Sport et Culture qui sera animé par Jean-Jacques Potaux, président de l’association du Printemps culturel, avec la présence de Martine Duvivier, ancienne championne de France du 800 mètres qui participa aux Jeux Olympiques de 1972 à Munich et Laurence Mary, ancienne championne de course sur route

le mardi 10 septembre à 20 h 00 
dans les salons d'honneur de l'Hôtel de ville 
Le Quesnoy

lundi 19 août 2013

Nos quartiers d'été - Grand final à Valenciennes les 22 et 23 août


"Nos quartiers d'été" à Valenciennes prendront fin cette semaine. A cette occasion, le Printemps culturel est heureux de s'associer à l'initiative pour proposer au plus grand nombre, pendant deux jours au parc Désandrouin, ateliers et spectacles. 

Le jeudi 22 de 14 h à 18 h et le vendredi 23 et de 10 h à 18 h 
Capucine Desoomer et son tissage géant 
En lien avec le patrimoine qui l’entoure, Capucine Desoomer se réapproprie les techniques (maille, tissage, confection, feutre) pour les détourner à des fins non usuelles, dénuées de toute utilité. Elle proposera au public la réalisation collective d'une installation participative intitulée Tissage improvisé.

Machines sonores - Al1 et Ant1 
Alain Chautard et Antoine Rousseau produisent eux-mêmes leurs "machines sonores". Des appareils électroménagers transformés en instruments de musique, aux vieux objets recyclés en table de DJ, ces deux artistes nous offrent des dispositifs électro-ludiques et interactifs qui d’emblée, intègrent le spectateur dans un univers ingénieux et plein d’humour. Sautez sur une machine musico-pédestre des Cloche-Pieds, faites une balade à vélo immobile en chantant sur le Vélo en chantant ou libérez vos bas instincts en braillant dans le Hurl-O-Matic !

Entresort musical de Laure Chailloux 
Laure Chailloux raconte des histoires en musique accompagnée d’un accordéon. Une musique traitée comme une "matière poétique" qu’elle modèle et met en scène de manière ludique en fonction des espaces où elle joue, en complicité avec celles et ceux qui participent à ce moment partagé. Venez rendre visite à la reine du soufflet qui raconte, dans l’intimité de son petit cabanon, les histoires que vous aurez choisies au souffle de son accordéon.  

Cirque Farrago 
Le cirque Farrago s’inscrit dans le mouvement de renouveau des arts du cirque et se caractérise par une recherche basée sur le métissage des arts de la scène (cirque, danse, théâtre, magie, rythme…). Cirque à vocation culturelle et sociale, ses membres proposeront au public, tout au long de ces deux journées, ateliers de jonglerie, d'échasse, de clown, etc.

La Clairière enchantée - Compagnie de l’Eléphant dans le Boa 
Au milieu des arbres, des champignons et des petites maisons de bois, il y a le mobilier sur lequel les enfants prennent place pour vivre un délicieux moment près de Mère Nature... Une animatrice est présente pour aider les enfants à réaliser de jolis objets...

Sans oublier les concerts au coin du feu !
Le jeudi 22 à 20 h 00
Trio Atcharav (Jazz manouche) – Compagnie du Tire Laine 
Deux guitares, une contrebasse, les trois virtuoses du Trio Atcharav vous invitent à découvrir l’univers du swing manouche. De Django au musette swing, en passant par des compositions, laissez-vous conter l’histoire des musiques swing d’Europe et d’Outre Atlantique. 

Le vendredi 23 à 20 h 00
Quartet Tshirikly (Swings du monde) – Compagnie du Tire Laine 
Emmené par Franck Cardon, le quartet Tshirikly entremêle leurs errances vagabondes autour des pays des Balkans et au-delà, et ouvrent les portes d’un monde où les joies et les peines forment une poésie musicale unique. Ces quatre musiciens donnent une véritable leçon de style, trempant leurs instruments et leurs âmes dans un bain d’inspiration profonde, un brin manouche et lyrique au fond du temps. 

lundi 8 juillet 2013

Nos quartiers d'été à la Briquette


Dans le cadre des activités proposées ce mercredi 10 juillet à l'occasion de Nos quartiers d'été à Marly (quartier de La Briquette), la Compagnie Happy Stars jouera à plusieurs reprises dans le courant de l'après-midi deux de ses spectacles alliant art du crique et bicyclette (!) : Rayon Palace et Eric Vandenberghe.
A noter également qu'entre chacune de ces représentations, le public aura la possibilité de s'initier au graffiti grâce à la présence du duo de choc venant d'officier à Aulnoy-lez-Valenciennes (dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art") : Lady Alezia et Monsieur Cana.

mercredi 3 juillet 2013

Retour sur la randonnée André Stil


Le 30 juin dernier, à l'occasion du premier anniversaire de l'inscription du bassin minier au patrimoine mondial de l'UNESCO, notre association organisait une randonnée-lecture sur les pas d'André Stil.
André Stil est né à Hergnies dans une famille ouvrière le premier avril 1921. S’il y avait des mineurs dans sa famille et parmi ses voisins, son père était tailleur et bistrot. Sa mère avait travaillé à la boulonnerie Devaux à Vieux-Condé. C’est au cinéma de Vieux-Condé qu’il rencontra à 13 ans Simone Lapeyre (Moun) qui fut sa première épouse et  mourut en 1980, drame raconté dans L’homme de cœur. Le couple eut cinq enfants. Il a passé son enfance en pays minier. 


Si la fosse Sophie de Hergnies était fermée, la mine était alors une activité très importante à Vieux-Condé, Fresnes, Condé, Bruay, Raismes, etc… C’est à ce pays qu’André Stil, devenu secrétaire général du journal Liberté et encouragé par Aragon consacra son premier recueil de nouvelles Le mot mineur, camarades en 1949. 


Voilà ce qu’il déclarait à La Voix du Nord, il y a un peu plus de trente ans : « Je suis né en bordure du bassin minier, en bordure, c’est à dire que d’un côté, c’était la mine, la sidérurgie, et de l’autre, le village, un coin ou la nature était très belle. C’était une lisière. On savait qu’à côté de chez nous, il y avait la grande industrie moderne. Les deux ne s’opposaient pas ; pour nous les enfants, c’était quelque chose de positif. On était content d’avoir des arbres, de l’eau, des poissons, mais on était heureux de sentir à côté de nous quelque chose qui représentait l’avenir, la modernité industrielle. » 


Les 35 randonneurs réunis dimanche dernier ont ainsi pu découvrir l’école primaire que fréquenta l'écrivain et qui eut beaucoup d’importance dans sa vie puisqu’il n’allait pas de soi qu’un enfant de famille ouvrière soit orienté en sixième vers le lycée Wallon de Valenciennes. Puis le parcours passa par la fosse Sophie, par la Place André Stil de Hergnies inaugurée le premier juin 2013 ainsi que par la rue Durafour où vivait Clairette, sa petite copine à douze ans, personnage surréaliste auquel le romancier consacra quelques pages pathétiques dans L’homme de cœur. Après le passage par la maison de son enfance d’où il voyait l’étang d’Amaury, les randonneurs  prirent la direction de la confluence Jard-Escaut où se situent les rencontres des deux jeunes personnages de la nouvelle Nous nous aimerons demain, écrite pendant la guerre d’Algérie et reprise ensuite dans le livre Trois pas dans une guerre

lundi 24 juin 2013

Street art grand public à Aulnoy-lez-Valenciennes


Comme nous vous l'annoncions dans un précédent billet, la résidence de Lady Alezia et Monsieur Cana à Aulnoy-lez-Valenciennes s'achevait samedi dernier à l'occasion de l'inauguration de leur fresque à 4 mains qui trône maintenant à l'entrée de la ville.



Après s'être rendu devant le mur de l'école E. Zola avec Mmes l'adjointe à la culture et l'adjointe à la jeunesse ainsi que Mr le Maire, les deux artistes ont été invité à prendre la parole pour expliquer leur démarche (et faire une ultime petite démonstration) devant les quelques 500 personnes réunies dans la salle des sports voisines à l'occasion de la fête de l'école. 



Nous travaillons actuellement à l'édition du catalogue qui sera distribué toutes boîtes à la rentrée de septembre et qui viendra mettre un terme à cette première année du projet "Street art à Aulnoy".

jeudi 20 juin 2013

Festival LeZ'Arts en fête ce week-end à Marly



Pour sa dixième édition, le festival LeZ'Arts en fête accueille de nombreuses animations et artisans le temps d'un week-end mais aussi et surtout les compagnies Anonima Téatro (spectacle "La route"), Happy Stars (spectacles "Ladie Wild & Mr Wheel" et "Jeffy Stars") ainsi que le groupe festif Tante Adèle et la famille.
Au programme également, la restitution de l'atelier mené par la fine équipe du Cagibi auprès des habitants de Marly dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art" : décoration du festival mais aussi sérigraphie "live".
LeZ'Arts en fête c'est 

le samedi 22 juin à partir de 16 h 00
& le dimanche 23 juin à partir de 13 h 00
à Marly (parc Jacques Brel)

mercredi 19 juin 2013

Inauguration de la fresque à 4 mains à Aulnoy



Mené dans le cadre du dispositif "Soutien aux présences artistiques dans les territoires" proposé par le Conseil Général du Nord, le projet Street-art à Aulnoy-lez-Valenciennes , fruit de la collaboration entre la commune et notre association, a débuté en janvier dernier.  
Depuis 6 mois donc, les deux artistes urbains Lady Alezia et Monsieur Cana oeuvrent dans la commune pour faire découvrir leur travail au plus grand nombre (ateliers et rencontres en direction des élèves de primaires, des adolescents, des personnes âgées, des malades d'Alzheimer, du tout public...). 


Après la réalisation d'une fresque avec les usagers de la Maison de la jeunesse sur le mur de la salle de sport, après leur exposition à la médiathèque F. Rabelais, les deux artistes ont peint à quatre mains une nouvelle fresque sur le mur de l'école E. Zola. 
Cette ultime réalisation achevant leur résidence à Aulnoy sera inaugurée
le samedi 22 juin à 11 h 30 
à Aulnoy-lez-Valenciennes (école E. Zola)

Fresque réalisée avec les usagers de
la Maison de la jeunesse

samedi 15 juin 2013

"Accordéons-nous avec Mathilde Braure" le 16 juin à Raismes


Avec "Accordéons-nous", Mathilde Braure dessine un univers personnel fait de paroles et de chants où elle pose chaque chanson comme on ose un regard. Son écriture fine est singulière et ses qualités d’interprète donnent du corps à ses chansons. Elle relie son sens de la comédie au rythme musical et emmène le public au-delà des frontières du simple tour de chant.

le dimanche 16 juin à 16 h 00
à Raismes (foyer logement Arthur Musmeaux)

mercredi 12 juin 2013

Michaël Baigneaux, ateliers et exposition "A travers le miroir" à Raismes


Dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art", Michael Baigneaux a animé un atelier de création vidéo en direction des élèves des écoles primaires de Raismes en mai et juin derniers. Cinq classes de quatre établissements (écoles Anatole France, Anne Godeau, Joliot-Curie et Paul Langevin) ont ainsi participé à ce projet portant sur le thème de la manipulation par l’image via l’usage des nouvelles technologies. Chacune d'entre elles a ainsi réalisé un court métrage avec l’artiste. 



L’ensemble de ceux-ci seront diffusés dans le cadre de l'exposition que l'artiste présentera du 14 au 27 juin au Centre culturel Louis Aragon de Raismes.

vernissage de l'exposition le vendredi 14 juin à 18 h 30

jeudi 6 juin 2013

"Dualité animale", exposition de Carol Levy à Douchy


Dans le cadre du parcours « L’art dans les quartiers, les quartiers vers l’art » 2013, Carol Levy travaille depuis le mois de février dernier avec les élèves de l'école du centre de Douchy sur le thème de l'écriture cunéiforme. Les gravures et volumes réalisés à cette occasion seront exposés à compter de ce jeudi à L'Imaginaire et accompagneront la création du spectacle Gilgamesh, le premier roi du monde.



A cette même occasion, le public aura le chance de découvrir le travail de ce sculpteur lillois magnifiquement mis en valeur dans les lieux. Une création originale de Carol Levy, elle aussi consacrée au mythe de Gilgamesh, fera partie du bestiaire fantastique conçu par l'artiste.
  


mercredi 5 juin 2013

L'épopée de Gilgamesh racontée aux parents, à Douchy à compter de ce jeudi 06 juin


Gilgamesh le premier roi du monde ouvre les portes de L'Imaginaire et vous invite à suivre son épopée porteuse d'une sagesse laïque synonyme d'amour de la vie. 
Des centaines d'enfants, artistes (Sébastien Malicet, Dorothée Pery, Stéphane Ropa, Max René, Jean-Marcel Crusiaux, Julie Canadas, Carol Levy), enseignants oeuvrent depuis des mois à Douchy pour faire de cette épopée fantastique un instant partagé ouvrant la voie à bien d'autres encore dans l'enceinte de L'Imaginaire.

le jeudi 06 juin à 19 h 00 
le vendredi 07 juin à 19 h 15 
le samedi 08 juin à 19 h 00 
à Douchy-les-Mines (L'Imaginaire)

"La langue de Mousseron" ce jeudi à Quiévrechain


Dans le cadre du projet "Langues des villes, langues des vies" et en partenariat avec l'association du Printemps culturel, le centre social Amilcar Réghem de Quiévrechain présentera ce jeudi la restitution du travail d'atelier mené par Sophie Bouchez auprès des usagers du centre portant sur la langue de Jules Mousseron.

le jeudi 06 juin à 18 h 00
à Quiévrechain (centre social A. Réghem)

vendredi 31 mai 2013

Inauguration de L'Imaginaire à Douchy ce samedi 1er juin


Au terme d'un chantier d'une durée de deux ans, la ville de Douchy et ses partenaires sont heureux de vous accueillir au Centre des Arts et de la Culture, lieu de rencontres, de diffusions artistiques et de créations. 


L'inauguration de L'Imaginaire aura lieu ce samedi 1er juin, avec au programme :

10 h : Parade inaugurale (devant le collège E. Littré) 
11h : Soyez les premiers à découvrir l'intérieur du bâtiment L'Imaginaire (place Paul Eluard) 
20 h 30 : Spectacle "Aria Harmonia" à L'Imaginaire (création Cie Les lutins réfractaires et Orchestre d'harmonie de Douchy) 
22 h 15 : Spectacle "La plume de Newton" (Cie Les lutins réfractaires)

jeudi 30 mai 2013

Appel à candidatures en direction des artistes plasticiens et des poètes



Appel à candidatures en direction
des artistes plasticiens et des poètes 
en vue de deux résidences-missions à des fins
éducatives menées en faveur du territoire de l'agglomération
de Valenciennes Métropole (59)


Cadre des résidences-mission
Animés par la volonté de réduire les inégalités en matière d’accès à l’art et à la culture et d'augmenter ainsi, de manière significative, le nombre d’enfants et de jeunes en âge scolaire concernés, la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, la direction régionale des affaires culturelles du Nord Pas-de-Calais, le rectorat de l’académie de Lille, l’inspection académique du Nord en lien avec le conseil général du Nord et le conseil régional Nord Pas-de-Calais ont souhaité s’engager, en partenariat étroit avec les différentes structures culturelles professionnelles de l'agglomération, dans la réalisation de deux résidences mission d’artistes appelées à se tenir en simultané.
Ces résidences à des fins éducatives relevant du programme «Artiste Rencontre Territoire scolaire» (A.R.T.S) s’inscrivent dans la mise en place d'un contrat local d'éducation artistique (CLEA) à la rentrée scolaire 2014/2015.

Dans le cadre de ce présent appel à candidatures, il est recherché un(e) artiste plasticien(ne) et un poète ou une poétesse, s'inscrivant pleinement dans le champ de la création contemporaine.

Des rencontres et croisements pourront être provoqués entre les deux artistes retenus.

Définition de la résidence-mission
La résidence-mission est organisée à des fins d’éducation artistique et culturelle en faveur d’un public d’enfants et de jeunes âgés de 3 à 25 ans. Elle repose sur une pleine disponibilité de l’artiste, durant quatre mois, ainsi que sur une diffusion importante de son oeuvre déjà accomplie et disponible, en lieux dédiés ou non. Cette diffusion s’envisageant en amont, pendant et éventuellement après la période de résidence. La résidence-mission ne se confond nullement avec une résidence de création puisqu’il n’y a ni enjeu de production, ni commande d’oeuvre. L'artiste n'a aucunement vocation à être transformé en professeur ou en animateur.
Pour l’artiste-résident, il s’agit, plus particulièrement, de s’engager dans une démarche éducative donnant à voir et à comprendre la recherche artistique qui l’anime ainsi que les processus de création qu’il met en oeuvre (réflexion, expérimentation, réalisation). Cette mise en évidence s’appuie sur des formes d’intervention ou d’actions très variées se différenciant, toutefois, des traditionnels ateliers de pratique artistique régis par un tout autre cahier des charges et aux finalités différentes.
Tel un laboratoire d’éducation artistique se menant à l’échelle de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, ces actions sont à considérer comme autant de gestes artistiques, préparés en amont avec diverses équipes pédagogiques et/ou équipes éducatives déjà impliquées dans le domaine des arts et de la culture ou tout simplement désireuses de s’y inscrire. Elles sont aussi préparées avec les équipes en charge des structures culturelles concernées et plus particulièrement celles liées aux arts plastiques et visuels.
Ces actions se menant en temps scolaire ou hors scolaire, ont pour objectif de permettre à un grand nombre d’enfants et de jeunes d’acquérir une expérience originale et sensible de l’oeuvre. Ces actions peuvent avoir lieu aussi bien au sein des établissements scolaires, de centres sociaux, de centres de loisirs, de structures culturelles que dans l’espace public ou tout autre site qui paraîtra approprié à l’artiste-résident et à ses partenaires locaux.

Enjeux et objectifs
- permettre au plus grand nombre d'enfants et de jeunes, et au-delà à leurs familles, d'appréhender la création contemporaine en provoquant la rencontre, la proximité et la familiarisation avec une démarche forte.
- contribuer à développer l'esprit critique par le biais de la discussion, d'échanges, de lecture d'oeuvres, par la co-construction aussi de gestes artistiques.
- contribuer au développement culturel et artistique du territoire, et plus particulièrement à une éducation artistique cohérente, intercommunale, fédérant et mutualisant les énergies de ses multiples acteurs.
- contribuer à réduire ainsi les inégalités en matière d’accès à l’art et à la culture.

C’est pourquoi, la résidence-mission repose sur une importante disponibilité de l'artiste -résident(e), sur sa mobilité aussi. Car il (elle) est invité(e), par ailleurs, à :
- donner à voir son travail;
- sensibiliser à son processus de création et à sa démarche artistique;
- apparaître, comme un catalyseur d’énergies, un développeur d’imaginaires, une personnalité forte;
- porte un regard singulier sur le monde, le questionnant et le re-questionnant en permanence;
- être en mesure de fédérer autour de sa présence et de son oeuvre une large communauté scolaire, éducative et culturelle.

Déroulement
En amont de la période de résidence, chaque artiste participe, si souhaitée(s) par les autorités locales de l'éducation nationale, à une «27ème heure artistique» (*) fin septembre/début octobre, au cours de laquelle il ou elle présentera son travail et sa démarche artistique.
Au cours des toutes premières semaines de résidence, l’artiste-résident découvre le territoire et rencontre les différentes équipes pédagogiques et/ou équipes éducatives qui le souhaitent. Il peut s’agir aussi de professionnels de l’action sociale, de la politique de la ville, de la culture, des collectivités ayant aussi une action en direction de l’enfance et de la jeunesse. Ceci afin de permettre à ces équipes d’appréhender au mieux la démarche artistique de l’artiste-résident.
Ces rencontres peuvent revêtir des formes extrêmement variées afin d’éviter tout caractère répétitif. Elles peuvent également être très collectives, en croisant différents types de professionnels (enseignants, animateurs de centres de loisirs, responsables d’associations d’un même quartier, par exemple). Ces professionnels sont également invités à évoquer avec l’artiste la manière dont ils aimeraient faire percevoir sa présence, ainsi que celle de son oeuvre, aux enfants et aux jeunes, dont ils ont la responsabilité. Il s’agit alors d’évoquer de simples pistes pouvant être empruntées pour ce faire.
Au cours du reste du séjour, se construisent entre l’artiste-résident et les différentes équipes de professionnels désireuses de s’impliquer définitivement, toutes sortes d’actions à mener en direction des enfants et des jeunes. Il s’agit de gestes artistiques qui se conçoivent le plus souvent possible en prenant l’établissement scolaire, le regroupement d’établissements scolaires, la structure de loisirs ou à vocation sociale pour unité de référence, et non la seule classe ou le micro-groupe.
Fortement imprégnés de la démarche artistique propre à l'artiste et/ou destinés à en favoriser la familiarisation ou la proximité, les gestes artistiques, qui peuvent être participatifs ou pas, spectaculaires ou modestes, jouant de l'effet de surprise ou, au contraire, très annoncés, sont toujours conçus afin de faire percevoir par le plus grand nombre, la singularité et la force de la démarche qui les sous-tendent.
Ces gestes, grands ou petits, peuvent se déployer aussi bien au sein des établissements scolaires, des centres de loisirs, des structures culturelles, que de l'espace public ou de tout autre lieu apparaissant approprié à l'artiste-résident(e) ainsi qu'aux équipes de professionnels co-constructrices. Ils sont également conçus en tenant particulièrement compte des contextes d'exercice des différents professionnels concernés, de leurs différents degrés d'implication possibles ainsi que de ceux des enfants ou des jeunes concernés.
Tout au long de ces quatre mois de résidence-mission, l’oeuvre déjà accomplie de l’artiste, et disponible à la diffusion, est présentée en lieux culturels spécialisés mais aussi en lieux qui ne le sont pas. Les modes d’exposition comme de médiation de ces productions sont aussi variés et renouvelés que possible, ils tendent également à l’innovation.
Ce sont au minimum 25 équipes pédagogiques, éducatives ou associatives, qu'est appelé à rencontrer l'artiste en vue de l'élaboration de gestes artistiques, durant son séjour. Ces actions se menant en temps et hors temps scolaire, l’artiste sera amené à travailler 5 à 6 jours par semaine.

A propos du plan de diffusion
Nul habitant du territoire concerné n’étant censé ignorer la présence des artistes-résident(e)s et de leurs productions artistiques, les différents partenaires s’engagent à les rendre visibles aux yeux de la population, en n'oubliant pas que les enfants et les jeunes sont, dans le cadre du programme A.R.T.S, les premiers concernés. Pour ce faire, les modes et canaux traditionnels et non traditionnels de diffusion des oeuvres sont mobilisés. Une mise à disposition de ressources, d'outils d'information et de communication, d'outils de transmission et d'appropriation est organisée.

Le territoire concerné
Le territoire de résidences est celui de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole.
Celle-ci regroupe 35 communes : Anzin, Artres, Aubry-du-Hainaut, Aulnoy-lez-Valenciennes, Beuvrages, Bruay-sur- l’Escaut, Condé-sur-l’Escaut, Crespin, Curgies, Estreux, Famars, Fresnes-sur-l ’Escaut, Hergnies, Maing, Marly, Monchaux sur Ecaillon, Odomez, Onnaing, Petite-Forêt, Préseau, Prouvy, Quarouble, Quérénaing, Quiévrechain, Rombies et Marchipont, Rouvignies, Saint-Aybert, Saint-Saulve, Saultain, Sebourg, Thivencelle, Valenciennes, Verchain-Maugré, Vicq, Vieux-Condé.
Elle compte une population d'environ 192 000 habitants dont 25 pour cent sont scolarisés.
Elle est traversée par cinq circonscriptions scolaires : Valenciennes-Centre, Valenciennes-Anzin, Valenciennes-Bruay, Valenciennes-Saint-Saulve, Valenciennes-Condé et très partiellement par une sixième : Valenciennes- Denain.
Cela représente pour l'enseignement public et privé : 140 écoles primaires, 37 collèges, 13 lycées généraux et/ou technologiques 11 lycées professionnels, 1 université et plusieurs écoles supérieures d’enseignement. Ces différents établissements sont autant de potentiels lieux de diffusion, de rencontre, d'élaboration et de réalisation de « gestes artistiques ».
Les structures de loisirs et les associations dirigées vers les enfants et les jeunes, en dehors du temps scolaire, sont également très susceptibles d'être impliquées dans l’action.

Ce sont aussi, bien sûr, les partenaires culturels du territoire, particulièrement nombreux qui
sont invités à l'être. Peuvent être cités notamment :
- à Valenciennes : le Phénix, scène nationale, le musée des Beaux-Arts, la médiathèque, le lieu d'art contemporain l' H du siège, l'espace-théâtre Pasolini, le conservatoire à rayonnement départemental, l'ensemble contemporain Art Zoyd, etc.
- à Vieux Condé: le Boulon, fabrique nationale des arts de la rue
- à Petite-Forêt : l’Espace culturel municipal Barbara
- à Saint-Saulve : la MJC
- à Fresnes-sur-l’Escaut : Courants d’Art, le Musée vivant des enfants
- le Parc naturel régional Scarpe-Escaut
- sur tout le territoire : les réseaux des écoles de musique et de la lecture publique
- les acteurs du réseau de lecture publique (DBP, bibliothèques, ...) , ...

Pilotage de la résidence-mission
La coordination technique des résidences-mission est assurée par le service culturel de la communauté d'agglomération, le directeur de la structure culturelle opératrice (cf. ci-après ), le ou représentant(e) de l'inspection académique du Nord, le ou la représentant(e) de la délégation aux arts et à la culture du rectorat et d'un(e) représentant(e) de la direction régionale des affaires culturelles du Nord-Pas de Calais.
Cette coordination peut faire appel, en tant que de besoin, à des représentants des structures culturelles du territoire, au service culture et à la mission jeunesse du conseil général du Nord ainsi qu'à toute personne dont la compétence technique est requise.
C'est l’association de développement culturel « Le Printemps Culturel » qui a accepté d'être
la structure opératrice pour ces résidences.
Elle a, de ce fait, pour missions :
l'accompagnement des artistes ou auteur(e)s retenu(e)s afin de les guider dans leur découverte du territoire,
de veiller aux bonnes conditions de leur séjour et de leur travail, d'organiser avec le concours des services de la communauté d'agglomération et avec le concours des structures culturelles et associatives souhaitant s'associer à l'action la diffusion des oeuvres,
de faciliter avec le concours de la cellule de coordination technique les rencontres avec les équipes de professionnels (1ère phase des résidences-mission),
d'aider avec le concours des services de la communauté d'agglomération à la réalisation des « gestes artistiques » (2ème phase des résidences-mission).
Au moment de l’envoi de ce présent appel à candidatures et en vue de la meilleure préparation possible à l'accueil des deux résident(e)s qui seront retenu(e)s ainsi qu'à l'appropriation de leur présence par le plus grand nombre, une information s'élabore à destination des établissements scolaires du territoire à propos des deux résidences-mission et de leurs attendus. Cette information est placée sous l'autorité des responsables académiques, départementaux et locaux de l’éducation nationale. Une information est également lancée par la communauté d'agglomération et la structure opératrice en direction des centres de loisirs et des structures culturelles.

Une information générale à destination de la population de la communauté d'agglomération, coordonnée par son service communication, est assurée également lors des résidences.

Période et durée de la résidence
La durée de chacune des résidences est de 17 semaines et demies (équivalant à 4 mois), à raison de cinq à six jours de présence par semaine. La période de résidence est prévue, en trois temps, du 12 novembre 2013 au 23 avril 2014 .
Plus précisément encore, le calendrier est organisé comme suit :
- 1ère partie : du 12 novembre au 6 décembre 2013

Interruption du 9 décembre 2013 au 5 janvier 2014

- 2ème partie : du 6 janvier au 25 avril 2014

Avec une semaine d'interruption pendant les vacances de février

Conditions financières
Chaque résident bénéficie d'une allocation financière de 12 000 euros (allocation calculée sur la base de 3 000 euros net par mois) prise en charge par la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole.
Ceci recouvre son temps de présence et ses interventions auprès des différents public, l'accompagnement de la diffusion des oeuvres et ses déplacements entre son lieu d’habitation sur l'agglomération et le territoire de mission.
La direction régionale des affaires culturelles prend en charge le coût relatif à la tenue de deux «27ème heure artistique» (une par résident ) qui se tiendront en amont de la résidence.
Par ailleurs, Valenciennes Métropole et ses partenaires prennent en charge, l’hébergement, les frais annexes liés à la diffusion des oeuvres, les frais de déplacement sur le territoire sur la base d'un forfait et les 2 allers-retours du domicile personnel de l'artiste au territoire de mission (en raison des 2 interruptions).
Le rectorat de l’académie de Lille veille à l’accompagnement de ces enseignants s’inscrivant dans la dynamique du programme A.R.T.S. Ceci se traduisant, pour l'enseignement du second degré, par une liaison avec la délégation académique aux arts et à la culture ( DAAC) et le réseau de professeurs chargés de mission auprès des structures culturelles partenaires qui sont situées dans la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole ainsi qu'avec le réseau de professeurs-référents pour la culture au sein des lycées et lycées professionnels.
L’inspection académique du Nord contribue, par ailleurs, financièrement, dans la mesure des moyens dont elle peut disposer, pour les projets d’action culturelle, à l'achat de petits matériaux et fongibles nécessaires à la réalisation de gestes artistiques.

Cadre juridique
Pour chaque artiste, un contrat de résidence-mission spécifiant ses engagements et ceux de la communauté d'agglomération Valenciennes métropole est signé avant le début de la résidence.
Le principe de résidence-mission implique une importante diffusion de la production artistique déjà réalisée par les artistes/auteur(e)s sélectionné(e)s. Ces dernier(e)s sont invité(e)s à établir une liste des oeuvres disponibles à cet effet pendant la durée de la résidence. Selon la nature de ces oeuvres, productions ou formes, les modalités et lieux de diffusion, les transports, les lieux et conditions, le cas échéant, de stockage sont étudiés et contractualisés avec la structure opératrice.

Candidature
Pour cette édition 2013-2014 du programme de résidences-mission A.R.T.S, il est recherché plus particulièrement un(e) artiste plasticien(ne) (une attention particulière sera portée aux artistes intervenant dans l'espace public (street art, art mural contemporain, etc.)) et un poète ou une poétesse (il est ici question de la poésie contemporaine sous toutes ses formes, dont éventuellement la prose). 

Les artistes et auteurs sont invités à mettre également en avant leurs travaux transdisciplinaires et pouvant relever d’autres domaines artistiques.

Français ou étranger, les artistes-résidents doivent maîtriser l’usage oral de la langue française. Ils ou elles doivent avoir le permis de conduire, en cours de validité, et disposer d'un véhicule personnel.

Les candidats doivent avoir à leur actif une production conséquente, et être en mesure de s’impliquer pleinement dans ce type particulier d’action que représente la résidence-mission.

Les éléments à fournir sont :
- un dossier artistique présentant un ensemble d’oeuvres représentatif de la démarche artistique ;
- un curriculum vitae ;
- une note d’intention décrivant la démarche globale envisagée dans le cadre de la résidence-mission ;
- une liste des oeuvres disponibles pendant, avant ou après le temps de résidence.

Il n'y a pas de projet à produire, ce présent appel à candidatures faisant déjà état d'un projet précis. La lettre de motivation peut, par contre, évoquer certaines des pistes que l'artiste-candidat(e) envisage de proposer aux équipes de professionnels rencontrées en vue de la co-réalisation de gestes artistiques.

La date limite de dépôt des dossiers est le jeudi 20 juin 2013 par courriel sous la forme d'un seul fichier au format pdf .
À l'adresse suivante : arts.valenciennois@gmail.com
(sujet : ARTS suivi du nom du candidat ou de la candidate)

Les candidatures sur support physique sont à envoyer à :
Association du Printemps culturel
Directeur de projet, Johan Grzelczyk
23 rue Paul Eluard
BP 45
59282 Douchy-les-Mines

Suite à cet envoi, les supports physiques ne pourront pas être retournés.

A l'issue d'un processus de pré-sélection effectué par les partenaires du programme des résidences-mission A.R.T.S., il est possible que ceux-ci émettent le souhait d'entretiens avec les candidats(e)s pré-sélectionné(e)s. Si tel est le cas, ces entretiens se dérouleront entre le 24 et le 26 juin 2013.
La commission sera alors en mesure d’annoncer les noms des deux résident(e)s définitivement retenu(e)s avant le 5 juillet 2013.

Pour plus d'informations:
Johan Grzelczyk, directeur de projets du Printemps Culturel,
Téléphone: 03 27 43 97 71
Courriel : leprintempsculturel@gmail.com

Éléments de références:
- Site internet des résidences, éditions 2011 et 2012



(*) La «27ème heure artistique » prend place dans le cadre des animations pédagogiques des circonscriptions scolaires et permet à un ensemble très conséquent d’enseignants de faire connaissance, de manière approfondie, avec un créateur et son travail. Cela revêt souvent la forme d’une rencontre très illustrée et laisse une part importante à l’échange. À chaque fois que possible, la
«27ème heure artistique » s’ouvre aux autres professionnels impliqués sur le territoire intercommunal
(enseignants du second degré, animateurs, éducateurs, professionnels de la culture, etc.).