mercredi 17 décembre 2008

Présentation du livre de P. Revelli, "Je disais que je resterais pas" hier à Quiévrechain




Peut-être le titre "Je disais que je resterai pas" vous rappelle-t-il quelque chose. L'exposition de photographies de Philippe Revelli organisée à Quiévrechain en janvier de cette année portait déjà ce nom. Les photographies alors présentées avait été prises à l'occasion de rencontres entre le photographe et la population locale dans le cadre d'une résidence de l'artiste co-organisée par le centre social A. Reghem, la ville de Quiévrechain et notre association.
Aujourd'hui, ce travail fait l'objet d'une publication aux éditions Alternatives (disponible dans le commerce en mars 2009), laquelle a été présentée hier en grandes pompes à la salle des fêtes de Quiévrechain en présence des nombreux co-auteurs du livre.
"Ils ou elles sont nés en Pologne, en Italie, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Turquie ou en Chine.
Ils ou elles résident, étudient ou travaillent aujourd'hui dans la commune de Quiévrechain.
Ils ou elles nous ont ouvert leur porte et ont accepté de se laisser photographier dans leur intimité.
Ils ou elles ont fouillé dans leur mémoire pour ramener à la surface des souvenirs souvent douloureux, parfois drôles, toujours émouvants et, au travers de leurs témoignages, nous livrer une part d'eux-mêmes.
Mêlant intimement paroles et photographies, ce livre raconte leur histoire, contribuant ainsi à écrire celle, plus vaste, de l'immigration".

lundi 15 décembre 2008

"Chouz", Cie N. Cornille, le 16 décembre à Haveluy


"Chouz", comédie chorégraphique tout public (dès 2 ans) créée par Nathalie Cornille sera donné ce mardi 16 décembre 2008 à 14 h 00 et à 18 h 00 à la salle des fêtes d'Haveluy.
Les enfants d'Haveluy ayant participé à l'atelier d'initiation animé par la compagnie ces dernières semaines monteront su scène en seconde partie du spectacle.

"Quoi de plus esthétique et sensuel qu’un pied habillé par une chaussure de femme, dont la marche chaloupe…
Quoi de plus confortable qu’une absence de chaussure qui laisse place à la liberté d’un pied nu…
Quoi de plus musicale qu’une chaussure de flamenco ou de claquettes, qui percute le bois d’un plancher apprivoisé…
Quoi de plus improbable qu’une chaussure avec laquelle on ne peut pas marcher…
Quoi de plus contrariant qu’une chaussure qui choisit sa propre destination sans vous consulter…
CHOUZ est une promenade (à pied) dans un univers peuplé d’objets naturellement insolites, un univers où l’opéra flirte avec le jazz, où la surprise est une réponse au désir et à l’attente, où la démesure n’a d’égale que la sobriété du noir et blanc, empruntés à l’univers des comédies musicales.
CHOUZ est un objet dansé, une danse d’objets, un spectacle qui invite aussi le film animé et le théâtre.
Une danseuse déchaussée, chaussée, rechaussée, rehaussée, en randonnée dans un espace « temps danse » ou tendance ?
CHOUZ a choisi de « considérer » la chaussure comme un partenaire, de lui donner vie et voix, histoire et tempérament."

Chorégraphie, scénographie et mise en scène : Nathalie Cornille

jeudi 11 décembre 2008

"Léo et le gâteau d'anniversaire", le 12 décembre à Neuville/Escaut


« Léo sait déjà lire et un peu écrire, il sait souffler dans des tuyaux pour en faire de la musique. Mais ce qui préoccupe Léo aujourd’hui, au moment de fermer les yeux, c’est un événement très important. Demain est un grand jour, demain Léo aura cinq ans, autant dire qu’une nouvelle vie commence… Alors Léo rêve, il rêve à tout ce qui va changer... Léo vole vers le soleil, il passe au-dessus de sa maison… c’est drôle vu d’en haut. Léo déjà flotte sur l’eau et plonge dans les abîmes… Il est parti en voyage, prêt à braver tous les dangers… Il sait que cinq ans c’est devenir vraiment grand…"

- Avec : Philippe Cancel, Magali Munch
- Costume : Marie Claire
- Lumière : Jean-Claude Fonkenel

vendredi 5 décembre 2008

Art dans les quartiers : Stéphane Noblet à Denain



La maison de quartier de Bellevue (Denain) n'est pas encore officiellement opérationnelle que déjà il s'y passe des choses...
L'artiste Stéphane Noblet y propose en effet, depuis le mois d'octobre et dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art", un atelier de sculpture ouvert à tous. Celui-ce devrait aboutir à une oeuvre collective en béton modelé qui sera implantée sur l'esplanade située devant les locaux de la maison de quartier. Bien entendu, nous vous tiendrons au courant de l'avancée du projet !

mercredi 3 décembre 2008

F. Cresson, "Histoires de bouches, histoires de goût", le 05 décembre à Raismes



Dans le cadre de notre parcours "L'art dans les quartiers, les quartiers vers l'art", Frédéric Cresson a réalisé une installation vidéo à partir des entretiens menés avec la population de Raismes ces derniers mois .
Invitant les participants à se remémorer, devant la caméra, leurs souvenirs gustatifs ou simplement des recettes liées à leur enfance, en France ou à l’étranger, F. Cresson a ainsi obtenu une sorte de litanie de mots liés aux plaisirs de la bouche qui en dit beaucoup sur l’histoire du territoire concerné.
Cette installation vidéo intitulée "Histoires de bouches, histoires de goût" sera présentée au public ce vendredi 05 décembre à 18 h 00 à la médiathèque L. Aragon de Raismes. Elle y restera visible jusqu'au 03 janvier au heures d'ouverture de la médiathèque.

lundi 1 décembre 2008

"Mineurs dell'arte" le 05 décembre à Lens et le 07 décembre à Auby


Une pièce de et avec Stéphane Ropa
Mise en scène : Philippe « Luigi » Olivier
Comédienne : en cours de distribution
Assistante à l’écriture, documentaliste : Anne Dartigues
Musiques : Marc Dechaumont
Lumières : Guillaume Parra
Avec la collaboration de Janine Marc-Pezet
En partenariat avec les villes de Lens, Auby, Gaggio Montano (Italie) et l’Association du Printemps culturel (Raismes, Quiévrechain, Haveluy).

Au début de cette année, nous vous informions ici-même que l’auteur et comédien Stéphane Ropa rencontrait d’anciens mineurs originaires de plusieurs communes partenaires du Printemps culturel en vue de la création d’un spectacle intitulé Mineurs dell’Arte.
Depuis les rencontres se sont multipliées, les témoignages ont abondé… bien des semaines laborieuse ont passé et Stéphane Ropa et son équipe ont enfin pu répéter leur spectacle ces dernières semaines.
Mineurs dell’Arte sera créé le vendredi 05 décembre à 20 h 30 au théâtre du Colisée de Lens puis sera joué le 07 décembre à Auby (à 16 h 00 sa lle Joliot-Curie). D’autres dates suivront en 2009.

« Mineurs dell’arte est né du souhait de rendre hommage au parcours singulier de mon grand-père, Nino Ropa. Dans des circonstances liées à la grande Histoire, il a quitté l’Italie pour venir travailler dans le Nord de la France, à la mine.
C’est naturellement un hommage aux parcours de tous ces immigrés qui ont suivi la route de l’exil, pour certains vers l’intégration dans les régions minières ou autres, mais toujours au prix d’un déracinement à vie.
C’est aussi le constat d’un passé qui nous suit. Une histoire ouvrière, économique et humaine aujourd’hui éteinte. Une histoire qui s’accroche aux mollets de l’inconscient collectif et que l’on porte, souvent sans vraiment la connaître. Une histoire où résonnent les échos de la fatalité. Beaucoup d’hommes, de femmes, d’enfants de différentes origines ont fait vivre cette époque de l’histoire ouvrière
de France.
La mine et ses corons étaient un mode de vie, de pensée, de valeurs, de solidarité, de camaraderie, de mobilisation, de combats sociaux, un joyau de l’humanité porté par ses ouvriers, mais toujours menacé par l’épée de Damoclès du patronat. En cessant son activité, la mine a conservé au fond d’elle certaines de ces âmes et certains traits de caractère, des fondements nécessaires à une société humaine.
Afin de construire ce spectacle, j’ai pris le parti de rencontrer, lors d’interviews, les acteurs de cette époque, des anciens mineurs de nationalités différentes, des hommes du fond, du jour, des épouses ou même des enfants. Chacun, chacune, a offert sa mémoire, ses anecdotes, ses coups de gueule, ses larmes, son histoire. On y entend la nostalgie, les silences singuliers face à leur histoire, voire même une réelle solitude qui s’installe par la force du temps.
Il m’est évident que chez certains d’entre eux, la mine est une histoire d’amour et surtout une fierté implacable.
Malgré ses travaux pénibles, sa rudesse et ses dangers, la mine leur donnait ce lien incroyable, partagé par tous au fond : être des gueules noires.
Mineurs dell’arte cherche à éclairer notre époque par l’histoire de cette humanité toujours en mouvement, la rencontre des cultures, l’immigration, les valeurs, les luttes sociales.
L’évocation de ces mémoires individuelles, qui font notre mémoire collective, vue comme l’épopée du charbon, sincère, humaine, poétique, tragique et burlesque.
La technique de la commedia dell’arte définit l’écriture des dialogues, les caractères des personnages, le jeu avec le public et la théâtralité des situations.
Parce que « rire de ses douleurs, c’est aussi les alléger ».
C’est également la volonté d’un hommage symbolique à ces temps ouvriers, mais surtout, à mon sens, à tous ces héros de leur vie. »