Une pièce de et avec Stéphane Ropa
Mise en scène : Philippe « Luigi » Olivier
Comédienne : en cours de distribution
Assistante à l’écriture, documentaliste : Anne Dartigues
Musiques : Marc Dechaumont
Lumières : Guillaume Parra
Avec la collaboration de Janine Marc-Pezet
En partenariat avec les villes de Lens, Auby, Gaggio Montano (Italie) et l’Association du Printemps culturel (Raismes, Quiévrechain, Haveluy).
Mise en scène : Philippe « Luigi » Olivier
Comédienne : en cours de distribution
Assistante à l’écriture, documentaliste : Anne Dartigues
Musiques : Marc Dechaumont
Lumières : Guillaume Parra
Avec la collaboration de Janine Marc-Pezet
En partenariat avec les villes de Lens, Auby, Gaggio Montano (Italie) et l’Association du Printemps culturel (Raismes, Quiévrechain, Haveluy).
Au début de cette année, nous vous informions ici-même que l’auteur et comédien Stéphane Ropa rencontrait d’anciens mineurs originaires de plusieurs communes partenaires du Printemps culturel en vue de la création d’un spectacle intitulé Mineurs dell’Arte.
Depuis les rencontres se sont multipliées, les témoignages ont abondé… bien des semaines laborieuse ont passé et Stéphane Ropa et son équipe ont enfin pu répéter leur spectacle ces dernières semaines.
Mineurs dell’Arte sera créé le vendredi 05 décembre à 20 h 30 au théâtre du Colisée de Lens puis sera joué le 07 décembre à Auby (à 16 h 00 sa lle Joliot-Curie). D’autres dates suivront en 2009.
« Mineurs dell’arte est né du souhait de rendre hommage au parcours singulier de mon grand-père, Nino Ropa. Dans des circonstances liées à la grande Histoire, il a quitté l’Italie pour venir travailler dans le Nord de la France, à la mine.
C’est naturellement un hommage aux parcours de tous ces immigrés qui ont suivi la route de l’exil, pour certains vers l’intégration dans les régions minières ou autres, mais toujours au prix d’un déracinement à vie.
C’est aussi le constat d’un passé qui nous suit. Une histoire ouvrière, économique et humaine aujourd’hui éteinte. Une histoire qui s’accroche aux mollets de l’inconscient collectif et que l’on porte, souvent sans vraiment la connaître. Une histoire où résonnent les échos de la fatalité. Beaucoup d’hommes, de femmes, d’enfants de différentes origines ont fait vivre cette époque de l’histoire ouvrière
de France.
La mine et ses corons étaient un mode de vie, de pensée, de valeurs, de solidarité, de camaraderie, de mobilisation, de combats sociaux, un joyau de l’humanité porté par ses ouvriers, mais toujours menacé par l’épée de Damoclès du patronat. En cessant son activité, la mine a conservé au fond d’elle certaines de ces âmes et certains traits de caractère, des fondements nécessaires à une société humaine.
Afin de construire ce spectacle, j’ai pris le parti de rencontrer, lors d’interviews, les acteurs de cette époque, des anciens mineurs de nationalités différentes, des hommes du fond, du jour, des épouses ou même des enfants. Chacun, chacune, a offert sa mémoire, ses anecdotes, ses coups de gueule, ses larmes, son histoire. On y entend la nostalgie, les silences singuliers face à leur histoire, voire même une réelle solitude qui s’installe par la force du temps.
Il m’est évident que chez certains d’entre eux, la mine est une histoire d’amour et surtout une fierté implacable.
Malgré ses travaux pénibles, sa rudesse et ses dangers, la mine leur donnait ce lien incroyable, partagé par tous au fond : être des gueules noires.
Mineurs dell’arte cherche à éclairer notre époque par l’histoire de cette humanité toujours en mouvement, la rencontre des cultures, l’immigration, les valeurs, les luttes sociales.
L’évocation de ces mémoires individuelles, qui font notre mémoire collective, vue comme l’épopée du charbon, sincère, humaine, poétique, tragique et burlesque.
La technique de la commedia dell’arte définit l’écriture des dialogues, les caractères des personnages, le jeu avec le public et la théâtralité des situations.
Parce que « rire de ses douleurs, c’est aussi les alléger ».
C’est également la volonté d’un hommage symbolique à ces temps ouvriers, mais surtout, à mon sens, à tous ces héros de leur vie. »
Depuis les rencontres se sont multipliées, les témoignages ont abondé… bien des semaines laborieuse ont passé et Stéphane Ropa et son équipe ont enfin pu répéter leur spectacle ces dernières semaines.
Mineurs dell’Arte sera créé le vendredi 05 décembre à 20 h 30 au théâtre du Colisée de Lens puis sera joué le 07 décembre à Auby (à 16 h 00 sa lle Joliot-Curie). D’autres dates suivront en 2009.
« Mineurs dell’arte est né du souhait de rendre hommage au parcours singulier de mon grand-père, Nino Ropa. Dans des circonstances liées à la grande Histoire, il a quitté l’Italie pour venir travailler dans le Nord de la France, à la mine.
C’est naturellement un hommage aux parcours de tous ces immigrés qui ont suivi la route de l’exil, pour certains vers l’intégration dans les régions minières ou autres, mais toujours au prix d’un déracinement à vie.
C’est aussi le constat d’un passé qui nous suit. Une histoire ouvrière, économique et humaine aujourd’hui éteinte. Une histoire qui s’accroche aux mollets de l’inconscient collectif et que l’on porte, souvent sans vraiment la connaître. Une histoire où résonnent les échos de la fatalité. Beaucoup d’hommes, de femmes, d’enfants de différentes origines ont fait vivre cette époque de l’histoire ouvrière
de France.
La mine et ses corons étaient un mode de vie, de pensée, de valeurs, de solidarité, de camaraderie, de mobilisation, de combats sociaux, un joyau de l’humanité porté par ses ouvriers, mais toujours menacé par l’épée de Damoclès du patronat. En cessant son activité, la mine a conservé au fond d’elle certaines de ces âmes et certains traits de caractère, des fondements nécessaires à une société humaine.
Afin de construire ce spectacle, j’ai pris le parti de rencontrer, lors d’interviews, les acteurs de cette époque, des anciens mineurs de nationalités différentes, des hommes du fond, du jour, des épouses ou même des enfants. Chacun, chacune, a offert sa mémoire, ses anecdotes, ses coups de gueule, ses larmes, son histoire. On y entend la nostalgie, les silences singuliers face à leur histoire, voire même une réelle solitude qui s’installe par la force du temps.
Il m’est évident que chez certains d’entre eux, la mine est une histoire d’amour et surtout une fierté implacable.
Malgré ses travaux pénibles, sa rudesse et ses dangers, la mine leur donnait ce lien incroyable, partagé par tous au fond : être des gueules noires.
Mineurs dell’arte cherche à éclairer notre époque par l’histoire de cette humanité toujours en mouvement, la rencontre des cultures, l’immigration, les valeurs, les luttes sociales.
L’évocation de ces mémoires individuelles, qui font notre mémoire collective, vue comme l’épopée du charbon, sincère, humaine, poétique, tragique et burlesque.
La technique de la commedia dell’arte définit l’écriture des dialogues, les caractères des personnages, le jeu avec le public et la théâtralité des situations.
Parce que « rire de ses douleurs, c’est aussi les alléger ».
C’est également la volonté d’un hommage symbolique à ces temps ouvriers, mais surtout, à mon sens, à tous ces héros de leur vie. »